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3 questions sur le management participatif

15/01/2024
collègues échangeant lors d’une réunion d’équipe, penchés sur des post-it afin de faire avancer un projet commun.

Le rôle de manager n’est pas toujours simple : si recruter un talent est parfois une mission délicate, orchestrer la collaboration de toute une équipe peut également s’avérer complexe. Dans ce cadre, le management participatif peut être une ressource pertinente afin d’impliquer chaque collaborateur.ice dans la réalisation des objectifs communs. Plongeons ensemble dans les détails de cette approche de gestion à travers trois éléments : le principe du management participatif, l’application pratique, et les défis potentiels.

1. Quel est le principe du management participatif ?

Le management participatif repose sur l'idée fondamentale que la prise de décision ne doit pas être un privilège de la direction, mais doit plutôt résulter d'une collaboration étroite entre les différents membres de l'équipe. Bien appliqué, il est une source de développement personnel ainsi que de bien-être au travail pour les équipes, et donc de productivité.

Le management participatif se révèle particulièrement adapté dans des environnements où la créativité et l'innovation sont essentielles. Chaque membre de l'équipe contribue ainsi activement à la résolution de problèmes et à l'atteinte des objectifs. Cette approche favorise également un meilleur alignement des collaborateur.rices avec les valeurs de l'entreprise étant donné qu’ils et elles deviennent partie prenante des changements.

Dans cette approche, le manager est un guide plutôt qu’un décideur. Sa posture évolue vers celle d’un facilitateur qui cultive un environnement propice à l’engagement et à l’intelligence collective. Des qualités telles que l’empathie, la communication, et la capacité à déléguer deviennent cruciales. Un.e manager participatif sait inspirer et motiver son équipe en reconnaissant la valeur de chacun.e.

2. Quelles sont les bases du management participatif permettant de l’appliquer ?

Le management participatif implique ainsi la prise de décisions avec l'ensemble des membres de l'équipe afin que chacun prenne part à la stratégie de l’entreprise. Chaque collaborateur.rice, étant expert.e dans son domaine, cette approche se base sur leur connaissance approfondie de leurs missions pour atteindre les objectifs.

Ce mode de gestion est également basé sur la responsabilité et l’autonomie, en donnant les clés aux collaborateur.ices afin qu’ils et elles puissent résoudre directement les problèmes qui les concernent. Une des clés du management participatif est la confiance que le manager accorde à son équipe, lui-même ne se concentrant que sur les aspects qui ne relèvent pas de leurs responsabilités directes, mais restant accessible en cas de besoin et de questionnement.

Enfin, le management participatif repose sur une communication transparente et régulière favorisant la collaboration. L'écoute, le partage d'informations sont essentiels afin de faire vivre le collectif. Dans ce cadre, des outils collaboratifs peuvent être utilisés, pour favoriser les échanges, notamment à distance.



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3. Quels peuvent-être les inconvénients du management participatif ?

Le management participatif, vanté pour son approche démocratique et axée sur l'humain, séduit managers et collaborateur.ices, mais comme tout mode de fonctionnement, il n'est pas sans défaut.

Parmi eux, on notera le ralentissement des prises de décision. Le management participatif prend du temps étant donné qu’il est basé sur le recueil des avis de tous et la recherche d’une décision partagée par le plus grand monde. Cette lenteur peut non seulement entraver la progression des projets, mais aussi engendrer des coûts financiers liés à la perte de productivité. Le management participatif n’est donc pas adapté en situation de crise, où les prises de décisions doivent être rapides.

Un autre inconvénient majeur à ce mode de fonctionnement est la propension du management participatif à laisser s’installer des conflits. Bien qu'il contribue normalement à améliorer le climat social, il peut avoir l'effet inverse s'il n'est pas correctement mis en œuvre, car dans cette configuration, la gestion des conflits relève de l’équipe elle-même, ce qui n’est pas toujours adapté.

Enfin, il est nécessaire que les équipes soient particulièrement autonomes et responsabilisées pour que ce processus fonctionne, car de nombreuses tâches sont déléguées. Il peut également être utile de mettre en place une mesure des résultats afin de suivre le bon fonctionnement de chaque pôle et de faire prendre conscience à chacun de son impact concret sur l’avancement des projets.



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