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Prêt.e ? Désactivez le pilotage automatique et conduisez le changement.

L’avenir du travail est en marche, mais êtes-vous prêt/-e ? Une nouvelle enquête de LHH détermine dans quelle mesure la main-d'œuvre population active d’aujourd’hui est prête pour le monde du travail de demain. Dr. Mary Clare Race, Chief Innovation and Product Officer chez LHH, présente le Readiness Index, une étude sur le changement de donne des moteurs conscients et inconscients à l’origine de toute transition de carrière.
13/09/2022
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En tant que psychologue du travail, je suis fascinée par les raisons qui motivent les comportements des gens au travail – ce qui les incite à rester et ce qui les rend prêts à franchir de grandes étapes. Le coronavirus, et d’autres grands bouleversements mondiaux, ont remodelé notre façon d’appréhender le travail, déclenchant un mouvement que bon nombre appelle la Grande Démission. Les gens voient la vie et le travail autrement, et ils cherchent des emplois en phase avec leurs valeurs. Je préfère parler de Grande Réévaluation – une perturbation qui s’accompagne d’une réelle opportunité d’innovation et de changement culturel. 

 

Comprendre les moteurs du changement

 

Chez LHH, nous avons commencé à nous intéresser en détail aux motivations qui incitent les individus à passer à l’étape suivante dans leur carrière. Sur la base des données recueillies , nous avons voulu dresser un portrait des facteurs moteurs d’aptitude au changement. Notre enquête a débuté avec une analyse documentaire de plus de 150 ouvrages spécialisés rédigés par de grands psychologues et universitaires en lien avec « l’aptitude » (readiness) à l’emploi. Cela nous a permis de définir des moyens de mesurer cette aptitude et d’identifier trois facteurs d’influence majeurs. Il y a d’abord ce que nous ressentons d’un point de vue personnel. Viennent ensuite l’impact de la culture du lieu de travail et enfin l’environnement au sens large et les problématiques sociales. 

 

Notre Readiness Index a été développé par des comportementalistes dans le but d’évaluer la différence entre la manière dont les personnes disent appréhender leur travail et ce qu’il en est réellement dans leur subconscient.  Notre enquête quantitative a été conçue pour saisir les attitudes à la fois conscientes et inconscientes, encourageant chacun à ne pas s’en tenir à une simple réponse automatique. Le résultat se traduit par une mesure scientifique qui permet de mettre en lumière les motivations profondes des individus, et qui est susceptible d’aider les employeurs à mieux comprendre leurs salariés afin de les aider à s’épanouir au mieux. 

 

Les gens sont-ils prêts ?

 

Le Readiness Index est un score déterminé à partir des réponses à la fois implicites et explicites apportées à l’enquête. Sur une échelle de 1 à 10, il indique dans quelle mesure les individus sont prêts à passer à l’étape suivante de leur carrière, 10 étant le niveau d’aptitude le plus élevé. Nous avons demandé à 2000 personnes travaillant dans le secteur de la finance aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France quels étaient les facteurs qui les incitaient à être prêtes à passer à l’étape suivante. Les premiers résultats ont révélé un niveau d’aptitude élevé parmi les groupes interrogés, avec un score moyen de 7,7.

 

Aucune différence n’a été constatée en termes de genres, et 78 % des hommes comme des femmes se sont dit prêts au changement. Nos recherches ont en revanche identifié des divergences en matière de facteurs de motivation. Les femmes sont davantage centrées sur elles-mêmes et s’intéressent plutôt aux opportunités de développement personnel. Leurs inquiétudes pour l’avenir reposent essentiellement sur un manque de confiance en elles, en leurs capacités et compétences. Les hommes interrogés sont, eux, davantage motivés par des facteurs externes comme le salaire et les relations au travail. Par rapport aux femmes, les hommes sont à 48 % plus susceptibles de dire que leur manager est mauvais. Et ils s’inquiètent plutôt du développement des technologies et de facteurs environnementaux comme le coronavirus.  

 

Retrouvez l’article complet ici.