Skip To Main Content

QVCT : un levier de bien-être au travail

13/03/2024
Homme en costume qui sourit et qui regarde vers le côté dans le hall de son entreprise

Bien que la question du salaire et des avantages sociaux ne soit pas à négliger dans l’environnement d’un poste, d’autres facteurs participent au bien-être en entreprise. Revenons en détail, à l’occasion de la journée mondiale du bonheur qui s’est déroulée le 20 mars, sur deux sources d’épanouissement professionnel : le sens au travail et le management.

De la QVT à la QVCT : les conditions de travail à la loupe

Une étude menée par Welcome to the Jungle (1) expose que la rémunération reste le facteur décisif aujourd’hui pour rejoindre une entreprise. Cependant, les candidat.es classent en seconde position les conditions de travail et la qualité de vie au travail, témoignant ainsi de l’importance centrale de leur bien-être professionnel.

La QVCT, sigle signifiant “Qualité de Vie et des Conditions de Travail” élargit le périmètre de la traditionnelle QVT (Qualité de Vie au Travail) en regroupant ainsi de nouveaux éléments tels que :
  • L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle,
  • La santé et la sécurité,
  • L’organisation et le sens du travail,
  • Ou encore la qualité des pratiques managériales.

Une notion qu’il est aujourd’hui indispensable de prendre en compte pour les entreprises, afin d’attirer et de fidéliser les talents.

> A lire également : QVT : 3 indispensables pour assurer le bien-être de vos équipes

> A lire également : Conditions de travail : un essentiel de la QVT

Le bien-être au travail : une dynamique à cultiver

Le bien-être au travail impacte plusieurs aspects de l’environnement du ou de la salarié.e. En premier lieu, l’épanouissement professionnel influence son état d’esprit et donc ses dispositions vis-à-vis de ses collègues et de son entreprise. Cet environnement favorable est propice à une plus grande implication et une plus grande motivation : ils sont des vecteurs importants de productivité et de qualité.

Un autre aspect important du bien-être au travail est le fait que l'épanouissement professionnel influence directement l’image véhiculée de l'entreprise : une attitude positive sera un atout pour la marque employeur, mais aussi la e-réputation.

Pour plus d’informations sur cet enjeu du bien-être au travail, ses leviers et son impact sur la marque employeur, téléchargez notre livre blanc “Bonheur au travail : un enjeu à cultiver pour attirer et fidéliser les talents” :

Le sens, de plus en plus questionné

Un sondage IFOP (2) mené en 2023 nous apprend que pour 58% des Français.es, le travail est perçu comme “une contrainte nécessaire pour subvenir à ses besoins”, contre 42% le voyant plutôt comme “un moyen pour les individus de s'épanouir dans la vie”. Une proportion qui a évolué depuis 2006, date à laquelle 51% des Français.es percevaient le travail comme une source d’épanouissement.

Le sens que l'on donne à son travail peut justement avoir une influence sur la façon dont on le perçoit et donc l’épanouissement qu’il nous apporte. Le cabinet Deloitte a d’ailleurs publié une étude (3) précisant les sources de ce sens au travail. Ainsi, il serait lié en premier lieu à l’activité réelle, puis aux valeurs de l’organisation, à la coopération ainsi qu’au travail d’équipe, au métier exercé, au secteur d’activité et enfin au produit vendu.

> A lire également : Sens au travail : une quête qui fait évoluer le management

> A écouter : Bien-être au travail : trouver son équilibre pour réduire son stress

Le management, un enjeu de fidélisation qui se transforme

Nous l’avons vu, de nouvelles aspirations apparaissent pour les cadres, à la fois en matière de sens et de conditions de travail. De nombreux leviers pour l’entreprise, qui sont donc à porter à la fois par la direction, mais aussi par les managers, afin d’en faire des éléments de fidélisation des salarié.es.

La question de la flexibilité reste également un attendu important de la part des collaborateur.rices. Par ailleurs, l’enquête précitée de l’IFOP (2) établit que la reconnaissance de la hiérarchie est citée à hauteur de 18% dans les facteurs qui contribuent le plus à l’épanouissement professionnel. L’ambiance au travail est quant à elle citée à 58%. Enfin, interrogé.es sur cette question lors du second confinement, 23% des salarié.es citaient le souhait de reconnaissance comme une priorité attendue du responsable hiérarchique. (4)

> A lire : Bien-être au travail : comment gérer un bon équilibre entre télétravail et présentiel ?

Besoin d’aide pour trouver votre prochaine aventure professionnelle ? Contactez nos consultants pour être accompagné.e dans vos recherches, et déposez votre CV sur notre site pour que nos équipes vous proposent des offres adaptées à votre profil.-

(1) Welcome to the Jungle & Ipsos, Enjeux et clés de succès de la Marque Employeur, Octobre 2023

(2) IFOP en partenariat avec Paris Première, Le rapport au travail des Français, Mars 2023, L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 27 février 2023.

(3) Deloitte, Sens au travail ou sens interdit, Un questionnement majeur pour les salariés, Décembre 2017

(4) Fondation Jean Jaurès, Le rôle central des managers et l’enjeu de la reconnaissance au travail, Septembre 2022, « Le moral et les attentes des salariés », enquête Ifop pour S2H et Wittyfit, novembre 2020.